FR:Provincia Gallia - Government (Nova Roma) - GAR - 2760

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Gov. P. Memmius Albucius

Vous trouverez ci-dessous le rapport annuel du Gouverneur de Gallia au Sénat pour 2760 auc (2007 e.c.).

Ce rapport est demandé chaque année par le Sénat aux gouverneurs en fonction. Ce rapport était attendu cette année pour les Calendes de Novembre 2760 (1er Nov. 2007) et a été envoyé au Sénat via les Consuls Arminius et Galerius ce 27 octobre dernier.

Vous pouvez accéder aux autres pages du site de Gallia - si elles sont déjà disponibles ! - en français, néerlandais et latin, par un simple clic sur le mot correspondant au drapeau national actuel de la langue recherchée (France, Pays-Bas, Nova Roma) :

Anglais

Version anglaise


Néerlandais Version néerlandaise

Version latine

Latin





Rapport annuel du Gouverneur de Gaule au Sénat pour l'année 2760 a.u.c. (2007 e. c.)

P. Memmius Albucius Patribus s.d.


Introduction

Parmi les provinces de la république de Nova Roma, les Gaules ne sont pas les moindres. C'est la raison pour laquelle votre Sénat a crée et organisé le territoire de "Gallia" dans son sénatus-consulte du 9 novembre 2000 (2753 a.u.c.). Gallia est, parmi tant de provinces qui n'ont pas encore reçu leur cadre légal, l'une de celles, très peu nombreuses, qui ont reçu le bénéfice d'un consultum aussi clair et bien défini.
Depuis le début 2753 a.u.c., vous avez donné à Gallia de sages et respectables gouverneurs. Après Querius Armoricus Lutecio du 9 novembre 2000 à fin février 2004 (2757 a.u.c.) et un mois d'intérim (Mars 2004) accompli par D. Octavia Aventina, vous avez désigné Lucius Rutilius Minervalis pour près d'un an du 22 mai 2004 à mars 2005. Puis vint Sextus Apollonius Scipio du 1er avril 2005 au 23 novembre 2006. Vous m'avez enfin confié, sur la requête de l' Hon. gouverneur Apollonius, l'honneur de prendre la responsabilité de Gallia, depuis le 23 novembre 2006. Quand vous lirez ces lignes, Patres, un an aura passé.


Développement

En entrant dans la charge de gouverneur l'an dernier, j'ai défini plusieurs objectifs pluriannuels.


Trois objectifs

En premier lieu, j'ai souhaité parachever le travail, débuté par les Hon. Rutilius et Apollonius, en dotant Gallia d'une organisation thématique et territoriale globale. M'appuyant sur ce que le gouverneur Rutilius avait établi, j'ai ainsi émis mon édit n° 38 du 12 décembre 2006 (2759 a.u.c.). L'intérêt majeur de ce texte a été de mettre en place une organisation territoriale qui permette aux divers niveaux territoriaux de prendre part à la vie publique de Gallia. Au nombre de ces niveaux, les civitates (cités) sont à présent représentés, avec leur nom et frontières, proches à la description de Jules César.

En second lieu, il m'est apparu essentiel de faire ce que notre vie quotidienne si occupée ne nous permet pas souvent de faire : rencontrer physiquement les citoyens de Gallia, et, au premier chef, les membres de son gouvernement. J'ai alors choisi, pour former ce gouvernement, de demander l'appui des précédents gouverneurs, à savoir les Honorables Octavia, Rutilius et Apollonius. Octavia, hélas, connut cette année une évolution professionnelle et ne put pas s'impliquer dans notre gouvernement. Rutilius et Apollonius, de leur côté, m'ont, avec sympathie, apporté leur soutien, leurs conseils et leur sagesse.

A ce moment, la prochaine étape était de se rencontrer, car je considère qu'un citoyen romain, et tout particulièrement un magistrat romain, est un homme ou une femme qui préfère, quand il le peut matériellement, parler et écouter en vis-à-vis ses conseillers et les citoyens de son ressort. Deux semaines après ma désignation, j'ai ainsi rencontré, cinq heures durant,
L. Rutilius Minervalis (7 décembre 2006), Apollonius ne pouvant être des nôtres. Depuis ce 7 décembre, notre gouvernement s'est au moins réuni deux fois par trimestre, sauf ce dernier été, dont une fois sur deux physiquement. Nous avons alors profité de cette rencontre pour goûter à un autre attrait de notre culture romaine ou gallo-romaine. Nous avons ainsi visité plusieurs sites et musées de Gallia en France et apprécié, avec nos familles, la cuisine romaine.

Le troisième objectif a consisté à mettre en place des projets. Nous avons ainsi défini plusieurs projets, parmi lesquels il nous a fallu déterminer les plus importants, afin de les mener en priorité. Car nous avons rapidement réalisé que, même avec une citoyenneté en augmentation, notre équipe gouvernementale demeurerait restrainte le temps que de nouveaux citoyens, éventuellement enclins à apporter leur aide, intègrent la culture de Nova Roma et de Gallia, ce qui prendra plusieurs mois.

Ces projets majeurs ont, pour le moyen terme, été définis comme suit :
  • accroître le nombre de citoyens en Gaule grâce à :
    • une meilleure communication web
    • des liens directs avec d'autres organisations travaillant dans le champ de la romanité
    • mettre en place des outils appropriés à cette démarche globale
    • des projets réels et intéressants.
  • organiser le Conventus Europaeus en 2009 ;
  • accroître la cooperation avec les provinces de Nova Roma et encourager la rencontre de tout citoyen novaromain extérieur à Gallia ;
  • valoriser les compétences et les savoirs des citoyens de Gaule, et encourager leur communication ;
  • soutenir, notamment en y participant, les projets de Nova Roma qui sont aux yeux du gouvernement de Gallia les plus intéressants.



Les réalisations de 2760 a.u.c. dans ces trois domaines

Même si, naturellement, nous aurions souhaité achevé plus de choses, le travail accompli cette année est un premier pas encourageant.

Notre gouvernement a, concernant le Conventus 2009, fait deux visites exploratoires de week-end à Autun et à Bibracte (Augustodunum-Bibrax) en Bourgogne, où nous voulons inviter en 2009 tous les Novaromains intéressés. Nous avons rencontré plusieurs organisations qui pourraient travailler avec nous. La prochaine démarche sera l'établissement d'un pré-budget, pour lequel le Sénat de Nova Roma sera naturellement sollicité afin de contribuer, au nom de la République. Dans cet esprit, Gallia souhaite appuyer sa future demande sur des éléments objectivement équivalents à ceux, naturellement rapportés au PNB de la France, que la province de Dacia prendra en compte pour son Conventus 2008.

Gallia a ainsi décidé de soutenir cette année deux projets, plus spécifiquement, de Nova Roma : le projet Magna Mater (MMP) et le podcast "Vox Romana".
Le premier est le seul projet qui a reçu jusqu'ici le support du Sénat. C'est, pour les Gaulois, l'assurance que le temps qui y sera consacré par eux ne le sera pas en pure perte. En second lieu, ce projet est piloté par un citoyen actif et avisé, T. Iulius Sabinus, qui mérite toute la confiance de Gallia. Notre gouvernement provincial a ainsi considéré que P. Memmius Albucius, notamment dans le cadre de ses compétences professionnelles et de juriste, mais aussi dans ses aptitudes au latin, pourrait apporter quelques contributions au MMP.
Le second projet, le podcast "Vox Romana", a reçu notre soutien car il permet aux personnes d'écouter du latin et de le parler. Toute action (sodalitas, academia, etc.) qui tentera d'élargir l'intérêt pour le latin, la langue naturelle de la République, recevra le soutien de Gallia.

En troisième lieu, j'ai souhaité que les compétences et connaissances des citoyens Gaulois soient davantage valorisés. C'est ce qui a amené Gallia à initier le magazine online QUIRINUS, dont le quatrième numéro (Sept. 2007) a déjà été publié en français, et paraîtra prochainement en anglais. Ce magazine permet aux citoyens de Gallia, mais aussi à tout Novaromain ou contributeur externe d'y contribuer et de partager ainsi sa passion sur tel ou tel domaine de la société romaine. Ce magazine, dont la confection représente un travail important, mais qui constitue aussi un passionnant travail d'équipe, est disponible à l'adresse : http://www.quirites.org/quirinus.htm. Ce sont cinq numéros, finalement, qui auront ainsi été publiés cette année.
A côté de QUIRINUS, Gallia soutient le Blog Apollonius, site d'informations courantes sur l'archéologie romaine et grecque, crée par le précédent gouverneur de Gallia, S. Apollonius Scipio, et l'un des plus importants. Pour des difficultés personnelles rencontrées par le sénateur Apollonius, ce blog nécessite actuellement une mise à jour.

Afin, quatrièmement, d'accroître la coopération avec les provinces de Nova Roma les plus proches de Gallia et d'encourager toute rencontre avec les citoyens non Gaulois, Gallia a confirmé sa participation au réseau européen des provinces, notamment dans le cadre de la liste de discussion Yahoo! créée cette année. Cette liste permet aux provinces européennes de partager ce qu'elles peuvent avoir en commun et d'échanger sur les meilleures voies pour améliorer la romanité.
Ces discussions ont été utiles sur quatre points : d'abord elles ont permis aux provinces contributives d'échanger les expériences et de faciliter ou accélérer la résolution de quelques questions locales ; ensuite, elles ont aidé à la formation d'un point de vue commun et régulateur lors des événements délicats qui ont frappé Hispania au début de cette année, et qui ont été suivi de l'annulation du Conventus européen de 2007 annoncé à Mérida ; troisièmement, elles ont permis aux provinces européennes de s'accorder, avant toute modification formelle du Pactum de Convento, sur le mandat donné collectivement, avec l'accord des édiles, à Dacia pour organiser le Conventus en 2008 ; enfin, elles ont amené les provinces contributrices à décider en commun la confection d'un magazine online européen, Columnae Herculis, formé de la compilation d'articles sélectionnés dans les productions de chacune des provinces y participant.
Les rencontres avec des citoyens vivant hors de Gaule n'ont hélas pas été possibles cette année. La première raison en est que le Conventus européen est généralement le grand moment qui permet aux Novaromains européens et non-européens de se rencontrer chaque année. Gallia a toujours voulu s'impliquer dans cette importante manifestation, pour l'heure la seule de ce type au sein de Nova Roma. Le gouverneur actuel, P. Memmius Albucius, a ainsi représenté le gouverneur d'alors, S. Apollonius Scipio, à Rome en 2005 et à Carlisle en 2006. Il avait de même pris ses réservations pour Mérida et ce mois d'août 2007.
Des rencontres ou principes de rencontres ont été aussi proposés cette année à d'autres éminents magistrats provinciaux, qui n'ont pu hélas se libérer.
Ceci étant, quelques-unes parmi les provinces voisines de Gallia semblent connaître quelques difficultés. Gallia apprécierait pouvoir tisser des liens avec Germania, à travers son gouverneur actuel ou son futur gouverneur, pouvoir garder ses contacts avec Britannia, voir Hibernia renouer avec l'activité et Hispania confirmer sa place dans le concert global de Novaroma.
A titre de dernier point dans ce domaine, Gallia s'est mobilisée pour accueillir le Consul T. Galerius Paulinus à la fin de septembre 2007. Le consul Galerius avait ainsi annoncé cet été que, étant en vacances en Hibernia, il pourrait se déplacer jusqu'en Britannia, puis Gallia, pour rencontrer les citoyens novaromains du cru. Je regrette que cette visite n'ait pas été possible, et qu'aucune information n'ait été donnée par le consulat, amenant le gouvernement de Gallia à mobiliser des citoyens et des moyens, pour ensuite les décommander.

Concernant enfin le dernier projet majeur, l'accroissement du nombre de citoyens de la province, le gouvernement de Gallia a défini quatre pistes :

  • une meilleure communication par le web
  • des liens directs avec les autres organisations travaillant dans le domaine de la romanité
  • des outils appropriés
  • des projets réels et intéressants.


Mais cette définition doit être pensée dans le cadre courant de Nova Roma, et des relations entre le government central et les provinces. Ainsi, pour le moment, l'organisation de notre république ne place pas les gouverneurs au centre du champ de la citoyenneté. Quelques exemples, qui sont autant de pistes légales ou administratives de modification, illustreront ce point.
En premier lieu, un gouverneur peut ignorer complètement l'entrée d'un nouveau citoyen dans sa province. Le postulant remplit un formulaire, qui est traité par les censeurs, mais sans information automatique du gouverneur concerné. J'ai eu l'occasion de vivre cette situation dernièrement, dans laquelle, heureusement, le futur citoyen est parvenu à me contacter directement et de façon informelle.
Cette situation n'est pas souhaitable, car le gouverneur est celui, avec son équipe, qui pourra aider le nouveau citoyen en cas de difficultés. Ce cas de figure pourrait être résolu avec une modification mineure de nos habitudes administratives centrales, simplement en demandant à nos censeurs qu'ils envoient au gouverneur concerné une copie immédiate de la demande d'admission de la personne souhaitant devenir citoyen.
En second lieu, la voie majeure d'entrée de citoyens potentiels à Nova Roma est celle de l'internet et de notre site web. Indépendamment du fait qu'une majorité de Gaulois tend à considérer que le mode wiki se prête plus à une organisation culturelle qu'à une république comme la nôtre, la province de Gaule rencontre une difficulté qui n'est pas négligeable, celle de la traduction nécessaire de nos pages web en néerlandais, français et allemand.
Ici, je dois vous dire mes regrets, Patres, que, avant de passer de l'ancien site web au mode wiki, personne n'ait pensé à consulter les gouverneurs. Concernant Gallia, ce transfert a fait que toutes les pages déjà traduites ont été... bonnes pour la poubelle. Sur ce point, je solliciterai de votre part, Patres, que vous mainteniez votre attention sur le fait que les provinces dont l'anglais n'est pas la langue officielle sont confrontées à plus de difficultés, dans la communication web, que les autres.
Sur ce point, je regrette également l'insuffisante implication de la Decuria Interpretarum, malgré la bonne volonté manifestée, cette année, par quelques-uns. Face à la charge de la traduction de nos pages web, notamment depuis que le mode wiki permet à chacun d'ajouter chaque jour de nouvelles pages (sic), les provinces dont l'anglais n'est pas la langue officielle ont un important besoin d'aide. Pour le moment, cette aide n'est pas à la hauteur des besoins de Gallia en néerlandais, allemand et français.
Si une telle aide ne peut être fournie, je crains que les bonnes volontés, localement, hésitent de plus en plus à dépenser sur de telles tâches un temps qui serait plus utile à des tâches plus productives. Et le cercle vicieux continuera : tant que la majeure partie de notre site web n'aura pas été traduite, les personnes vivant dans des pays tels que la France, le Luxembourg, la Belgique ou les Pays-Bas seront moins enclins à postuler à Nova Roma : simplement parce que lorsque vous n'êtes pas certain de comprendre les tenants et les aboutissants de votre engagement, vous avez tendance à renoncer. Nous devons traiter ce problème si nous voulons vraiment que Nova Roma ne soit pas présente seulement dans une partie du monde.
Dans ce cadre, Gallia a ainsi, après avoir attendu trop longtemps un créateur externe de site web, décidé de créer, dans le cadre du site web de Nova Roma, une troisième version de son site provincial. Les premières pages de ce nouveau site provincial sont à l'adresse :
http://www.novaroma.org/nr/Provincia_Gallia_%28Nova_Roma%29.
Ce site est naturellement, a fortiori dans le contexte que j'ai évoqué plus haut, toujours en construction. Mais au moins, les informations principales sont là.

Aider les personnes à s'intéresser, dans nos provinces, à Nova Roma, requiert aussi l'emploi d'outils appropriés, adaptés au contexte de chacune de nos provinces. En France, par exemple, toute organisation internationale, notamment à but non lucratif, est confrontée, avant de bénéficier de la reconnaissance du public, à une période initiale de difficultés. Il y a plusieurs raisons à cela : d'abord parce que les organisatins non gouvernementales (« associations ») sont nombreuses. Ces associations, de tout type, forment une partie du paysage social et politique en France. Il y a donc une « compétition » naturelle entre elles, au moins en terme de temps qui leur est consacré par les personnes qui peuvent le faire.
En second lieu, les Français, peut-être moins que d'autres peuples, attendront moins d'une organisation internationale les solutions à leur problèmes ou la réalisation de leurs souhaits. Troisièmement, dans les pays comme la France, qui ont vécu la romanité dans leur histoire et leur géographie, le besoin d'entrer dans une organisation internationale qui promeut la romanité est moins aigü, car les gens peuvent se sentir, même avec un niveau élémentaire d'information, "un peu romains".
Quatrièmement, parce que dans certains pays, et c'est le cas en France, les gens demeurent proches de l'idée autour de laquelle leur nation s'est formée. Pour certaines personnes, la France est ainsi l'un des prolongements de l'ancienne Rome comme pour d'autres c'est l'idée européenne qui est la solution, etc.. Cinquièmement et enfin, parce que toute organisation qui se présente comme un Etat et promeut sa propre religion d'état est soit considérée comme un groupe de rêveurs-doux-mais-pas-très-sérieux-et-un-peu-loufoques, ou comme une possible organisation révolutionnaire, ou comme une secte qui tombe sous le coup de la loi pénale française. Le fait qu'une organisation soit enregistrée dans un autre pays n'aide pas, naturellement. N'oublions pas que la constitution française garantit le caractère central "laïc" (pas de religion dans n'importe quel domaine public) de la république.
Telle est la situation en France. Elle n'est pas semblable dans le Benelux.

C'est pourquoi la promotion de Nova Roma, particulièrement en France, doit être réfléchie puis mise en oeuvre après réflexion préalable. Cette réflexion a amené le gouvernement de Gallia à être persuadé que le développement du nombre de citoyens novaromains peut être facilité :

  • en montrant que Nova Roma est une organisation sérieuse de gens sérieux, et représentée par des gens sérieux et sur qui on peut compter ;
  • en montrant que Nova Roma fait des choses réelles, 'sérieuses' et intéressantes ;
  • par des relais organisationnels locaux.

Dans la première direction, c'est pourquoi, comme déclinaison de l'objectif de construire « des liens directs avec d'autres organisations travaillant dans le champ de la romanité», nous voyons ces liens comme autant de possibilités pour nous de montrer à ces groupes que les gens qu'ils rencontrent ont les mêmes intérêts que les leurs, la même passion pour l'ancienne civilisation romaine. A côté de cette communauté, ces personnes verront aussi que nous sommes "des gens sérieux et sur qui on peut compter".

Nous avons été plutôt occupés cet été : 3.400 kms parcourus, simplement en France, et seulement dans le cadre de ce dernier point ! Le site web de Gallia et Quirinus (de juin et de septembre) vous donneront d'autres informations sur les événements à l'occasion desquels l'équipe de Gallia a rencontré les groupes de reconstitution historique les plus importants de France. Pour compléter cette démarche, nous avons ainsi, sur le troisième item ci-dessus, décidé de soutenir en France la création, cette année, de QUIRITES, une association à but non lucratif, dont le but est de promouvoir la connaissance de la romanité. Cette association nous a déjà permis des contacts aisés avec plusieurs partenaires culturels et/ou officiels qui eussent rechigné, pour les raisons évoquées, ci-dessus, à réserver le meilleur accueil à Nova Roma en tant que telle. Les membres de QUIRITES reçoivent de l'information sur Nova Roma, son site, et son aspect « république/famille internationale de romanité ». Ils peuvent entrer, s'ils le veulent, dans notre république. </p>


Un lien accru entre gouvernement central et provinces

Naturellement, ces efforts, qui continueront l'an prochain, devront être soutenus par une politique centrale dynamique. Notre gouvernement central doit montrer ce que Nova Roma peut faire dans les provinces, par exemple en soutenant, notamment financièrement, des étudiants, des travaux de chercheurs, des expositions, des événements, etc..
Les démarches provinciale et centrale ne peuvent aller séparément, et sont interdépendantes. Et ce champ matériel est, à mon humble opinion, le futur de Nova Roma, si tant est que notre république veuille accroître le nombre son renom et le nombre de ses membres.
En parallèle, la question suivante devra être abordée : comment maintenir un nombre de Novaromains suffisant pour fournir des magistrats compétents et qualifiés, à la fois au gouvernement central et aux provinces ?



CONCLUSION


Je ne vous rappelerai pas, Patres, le dévouement de quelques-uns qui se sont impliqués dans le développement de la province. Je ne soulignerai pas l'important nombre d'heures consacré par eux-mêmes à Nova Roma et à Gallia, entre rédaction d'article, rencontres d'autres groupes, réunions gouvernementales, recherches, etc.. Je ne vous rappellerai pas que tout ceci a été accompli, cette année, sans fonds public apporté par Nova Roma.
J'achèverai simplement ce rapport annuel en vous informant que le nombre de citoyens est passé de 19 à 24 ces derniers mois. C'est un premier pas, et le chemin qu'il reste à parcourir est encore long. D'abord, le gouvernement de Gallia est encore fragile car il n'est assumé que par un groupe restreint de citoyens dévoués. En second lieu, parce que la plupart de nos citoyens ne sont pas assez actifs. Troisièmement, parce que les gens font régulièrement face à des difficultés personnelles (d'emploi, de famille, de santé..) qui les empêchent de s'investir dans les affaires publiques autant et aussi régulièrement qu'ils le souhaiteraient. Quatrièmement, parce que certains citoyens semblent plus à l'aise avec la communication sur internet et cette façon de vivre en ligne la romanité, et moins à l'aise avec les contacts directs qui peuvent les amener à "faire" et "réagir". Cinquièmement, parce que les dynamiques mises en place en France auraient besoin d'un relais préfectoral efficient dans le Benelux. Sixièmement, parce que nous devons, dans toutes nos provinces, trouver des solutions pour proposer à nos cives, dans leur cadre national/local, les réponses aux questions qu'ils formulent, et qui sont aussi nombreuses que les divers champs d'intérêt qui peut amener une femme ou un homme au sein de Nova Roma (politique, histoire, religion, culture, etc.).

J'espère, Patres, n'avoir pas été trop long et que vous considérerez que le travail fait cette année par le gouvernement de Gallia, que j'ai l'honneur de présider, mérite votre confiance et la prorogation du mandat de votre humble et dévoué Publius Memmius Albucius, legatus propraetore Galliae.


Sincèrement vôtre,

Valete Patres.



P. Memmius Albucius
Legatus propraetore Galliae


datum a.d. VI Kal. Nov. MMDCCLX a.u.c..


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