FR:Patera

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{{Sacra privata articles}}Durant toute la vie de la Rome antique, la ''[[patera]]'' ou ''patella'' était le plat qui accueillait les offrandes faites au [[lararium]]. Ces offrandes étaient formées de morceaux de nourriture extraits des repas domestiques.  
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{{Sacra privata articles}}Durant toute la vie de la Rome antique, la ''[[patera]]'' ou ''patella'' était le plat qui accueillait les offrandes faites au [[FR:lararium|lararium]]. Ces offrandes étaient formées de morceaux de nourriture extraits des repas domestiques.  
  
''Patera'' ou ''Patella'' viennent du verbe <i>pateo, -ere</i> qui signifie "ouvrir" ou "être devant les yeux". La ''[[patera]]'' est donc à la fois un contenant ouvert, et qu'on dispose devant les yeux des dieux, notamment des Lares.
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''Patera'' ou ''Patella'' peuvent venir du verbe ''pateo, -ere'' qui signifie "ouvrir" ou "être devant les yeux" ou plus vraisemblablement de la racine grecque "pa" qui signifie "nourrir". La ''patera'' est donc à la fois ce contenant ouvert, qu'on dispose devant les yeux des dieux, notamment des Lares, et qui accueille la nourriture.
  
A l'origine, la ''[[patera]]'' devait sans doute être une coupe de taille moyenne, mais elle a - et c'est sans doute pourquoi le terme de ''patella'' s'est forgé - évolué vers un contenant qui pouvait être rond, ovale, carré ou rectangulaire. La ''patella'' ou <i>petite</i> patère, dut prendre le sens qui était celui de la patère à l'origine.
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Il n'y a donc pas de différence de fond entre ''patera'' (patère) et ''patène'' encore utilisée dans la liturgie catholique. Le mot ''patène'' vient du grec ''patanè'' qui signifiait "écuelle", et qui vient de la même racine élémentaire ''pa'' = nourrir, qui a donné par ailleurs le latin ''pa-scor''. Bref, la patène était tout simplement chez les premiers grecs le contenant dans lequel on mangeait.  
  
Les Romains étant gens pragmatiques, la forme de la patère dut vraisemblablement s'adapter à la place que la Domus pouvait offrir au plat devant et dans le [[lararium]].  
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On notera que si la ''patène'' est censée, pour les catholiques, couvrir le calice, et donc idéalement, en constituer le couvercle et donc avoir le même diamètre, la religion romaine, plus simple, n'a pas émis une telle exigence.  
  
En tout cas, la ''patera'' avait la faible concavité de nos assiettes plates modernes. Outil qui faisait le lien entre la famille et les Dieux Lares, la ''patera'', même dans les familles cossues, n'avait aucun besoin d'être en métal (argent, bronze, etc.), et pouvait être de bois, de verre ou de terre cuite. Cette simplicité devait, à l'origine et dans l'esprit des Romains prônant l'humilité face aux dieux et la frugalité dans la vie quotidienne, être même recommandée et être un gage supplémentaire de la <i>benevolentia</i> des Dieux.
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A l'origine, la ''[[patera]]'' devait sans doute être une coupe de taille moyenne, mais elle a - et c'est sans doute pourquoi le terme de ''patella'' s'est forgé - évolué vers un contenant qui pouvait être rond, ovale, carré ou rectangulaire. La ''patella'' ou ''petite'' patère, dut prendre le sens qui était celui de la patère à l'origine.
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Les Romains étant gens pragmatiques, la forme de la patère dut vraisemblablement s'adapter à la place que la Domus pouvait offrir au plat devant et dans le ''lararium''.
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En tout cas, la ''patera'' avait la faible concavité de nos assiettes plates modernes. Outil qui faisait le lien entre la famille et les Dieux Lares, la ''patera'', même dans les familles cossues, n'avait aucun besoin d'être en métal (argent, bronze, etc.), et pouvait être de bois, de verre ou de terre cuite. Cette simplicité devait, à l'origine et dans l'esprit des Romains prônant l'humilité face aux dieux et la frugalité dans la vie quotidienne, être même recommandée et être un gage supplémentaire de la ''benevolentia'' des Dieux.
  
 
Les offrandes disposées dans la ''patera'' ne sont pas des restes, mais sont l'une des parts du repas. Les Romains considéraient en effet important de partager symboliquement les aliments, substance de la vie, avec les dieux, considérés alors, de plus, comme des membres du Foyer.  
 
Les offrandes disposées dans la ''patera'' ne sont pas des restes, mais sont l'une des parts du repas. Les Romains considéraient en effet important de partager symboliquement les aliments, substance de la vie, avec les dieux, considérés alors, de plus, comme des membres du Foyer.  
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[[Image:Pat.jpg|frame|left|Une simple patera, ici exhumée à Vaison|50px]]
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[[Image:Pat.jpg|frame|left|Patera en verre soufflé de 18 cm de diamètre, ici exhumée à Vaison|50px]]
  
 
La ''patera'' est donc simple à dresser : une part du repas familial, tant en solide qu'en liquide (eau, lait, vin, etc.) y est disposée. N'allez pas affamer les vôtres au profit des Dieux ! N'allez pas non plus réduire la part des Dieux à une portion microscopique. Ce qui est important est de ne pas oublier les Lares et tous les Dieux qu'ils représentent alors, et de les inviter symboliquement à la table familiale.  
 
La ''patera'' est donc simple à dresser : une part du repas familial, tant en solide qu'en liquide (eau, lait, vin, etc.) y est disposée. N'allez pas affamer les vôtres au profit des Dieux ! N'allez pas non plus réduire la part des Dieux à une portion microscopique. Ce qui est important est de ne pas oublier les Lares et tous les Dieux qu'ils représentent alors, et de les inviter symboliquement à la table familiale.  
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Ne vous catastrophez pas si l'un de vos animaux de compagnie passe pas là et en prélève une part. Ils sont peut-être, à ce moment, habités par un Lare ou une divinité quelconque. Compréhension et respect donc.  
 
Ne vous catastrophez pas si l'un de vos animaux de compagnie passe pas là et en prélève une part. Ils sont peut-être, à ce moment, habités par un Lare ou une divinité quelconque. Compréhension et respect donc.  
  
Les restes, quant à eux, ont été consacrés aux dieux. Ils n'en sont pas pour autant <i>sacrés</i>, c'est-à-dire, au sens romain du terme, interdits au toucher. Si les Dieux ne les ont pas (<i>apparemment</i> en tout cas, car peut-être le fumet des aliments, ou leur vue leur a suffi) touchés, vous pouvez les jeter, comme les restes du repas de la famille.  
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Les restes, quant à eux, ont été consacrés aux dieux. Ils n'en sont pas pour autant ''sacrés'', c'est-à-dire, au sens romain du terme, interdits au toucher. Si les Dieux ne les ont pas (''apparemment'' en tout cas, car peut-être le fumet des aliments, ou leur vue leur a suffi) touchés, vous pouvez les jeter, comme les restes du repas de la famille.  
  
 
Ne tombez pas dans la mesquinerie en gardant les aliments, ce serait pire que si vous aviez simplement oublié l'offrande. Si vous êtes trop avare pour offrir une ''patera'', ne le faites pas, tout simplement !  
 
Ne tombez pas dans la mesquinerie en gardant les aliments, ce serait pire que si vous aviez simplement oublié l'offrande. Si vous êtes trop avare pour offrir une ''patera'', ne le faites pas, tout simplement !  
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Le rite de la ''patera'', comme tous les rites, doit être accompli de bon coeur. Cela ne signifie pas que, lorsque vous accomplissez un rite, vous n'espérez pas quelque attention ou quelque inaction d'un dieu. Telles pouvaient être les motivations naturelles des Romains. Mais ils savaient qu'un rite n'avait de raison d'être que d'être accompli correctement, et de bonne volonté.
 
Le rite de la ''patera'', comme tous les rites, doit être accompli de bon coeur. Cela ne signifie pas que, lorsque vous accomplissez un rite, vous n'espérez pas quelque attention ou quelque inaction d'un dieu. Telles pouvaient être les motivations naturelles des Romains. Mais ils savaient qu'un rite n'avait de raison d'être que d'être accompli correctement, et de bonne volonté.
  
==Footnotes==
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Vous pouvez, à défaut de les jeter, souhaiter ''transmettre'' (et non ''offrir'' puisque les dieux se sont déjà vus offrir leur part de repas) la nourriture consacrée à l'un des éléments (terre, air, eau en mouvement, feu). Cette transmission est idéale, si elle est possible, le
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problème étant sa compatibilité avec nos conditions matérielles de vie et d'hygiène.
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Le citoyen vivant en appartement, sauf s'il dispose d'un composteur qui fabriquera une "terre par substitution", ne pourra pas remettre son offrande à la terre naturelle.
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Là encore, on doit retourner au principe : les dieux veillent sur l'ordre du monde et sur l'insertion de la communauté romaine au sein de cet équilibre. Cette insertion passe par une bonne santé, la salubrité des lieux de vie, etc.. Les Dieux, sauf quand ils l'expriment clairement par des signes dépourvus d'ambiguité, ne veulent pas exterminer Rome et ses enfants, notamment par le biais des maladies provoquées par le manque d'insalubrité. Aussi le jet des offrandes, voire par leur tri sélectif, n'est pas incompatible avec l'observance des rites puisqu'à terme la nourriture consacrée ira à la terre ou au feu.
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Enfin, autant il est possible d'enterrer de petites quantités de nourriture ou plus aisé même de les brûler, autant il est plus difficile de jeter les offrandes par la fenêtre ou d'attendre d'être en voiture ou en train pour le faire !! Le même souci de salubrité, dans un monde contemporain où la population est nettement plus importante que celle qu'ont connue nos ancêtres et qui souffre hélas de multiples autres sources de pollution, nous incitera à respecter nos ruisseaux, nos rivières, nos lacs et nos mers.
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==Notes==
 
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[[Category:Religio Romana]]
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[[Category:Religion romaine]]

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IN·MEMORIAM·A·TVLLIAE·SCHOLASTICAE·AVGVSTAE·PRINCIPIS·SENATVS·CENSORIS·IIII·CONSVLIS·II·PRAETRICIS


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Les rites domestiques

Lararium
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Reconstructionism in Nova Roma


Making a lararium
Simple rituals for starters
Daily rites - Kalends rites - Nones rites - Ides rites

Durant toute la vie de la Rome antique, la patera ou patella était le plat qui accueillait les offrandes faites au lararium. Ces offrandes étaient formées de morceaux de nourriture extraits des repas domestiques.

Patera ou Patella peuvent venir du verbe pateo, -ere qui signifie "ouvrir" ou "être devant les yeux" ou plus vraisemblablement de la racine grecque "pa" qui signifie "nourrir". La patera est donc à la fois ce contenant ouvert, qu'on dispose devant les yeux des dieux, notamment des Lares, et qui accueille la nourriture.

Il n'y a donc pas de différence de fond entre patera (patère) et patène encore utilisée dans la liturgie catholique. Le mot patène vient du grec patanè qui signifiait "écuelle", et qui vient de la même racine élémentaire pa = nourrir, qui a donné par ailleurs le latin pa-scor. Bref, la patène était tout simplement chez les premiers grecs le contenant dans lequel on mangeait.

On notera que si la patène est censée, pour les catholiques, couvrir le calice, et donc idéalement, en constituer le couvercle et donc avoir le même diamètre, la religion romaine, plus simple, n'a pas émis une telle exigence.

A l'origine, la patera devait sans doute être une coupe de taille moyenne, mais elle a - et c'est sans doute pourquoi le terme de patella s'est forgé - évolué vers un contenant qui pouvait être rond, ovale, carré ou rectangulaire. La patella ou petite patère, dut prendre le sens qui était celui de la patère à l'origine.

Les Romains étant gens pragmatiques, la forme de la patère dut vraisemblablement s'adapter à la place que la Domus pouvait offrir au plat devant et dans le lararium.

En tout cas, la patera avait la faible concavité de nos assiettes plates modernes. Outil qui faisait le lien entre la famille et les Dieux Lares, la patera, même dans les familles cossues, n'avait aucun besoin d'être en métal (argent, bronze, etc.), et pouvait être de bois, de verre ou de terre cuite. Cette simplicité devait, à l'origine et dans l'esprit des Romains prônant l'humilité face aux dieux et la frugalité dans la vie quotidienne, être même recommandée et être un gage supplémentaire de la benevolentia des Dieux.

Les offrandes disposées dans la patera ne sont pas des restes, mais sont l'une des parts du repas. Les Romains considéraient en effet important de partager symboliquement les aliments, substance de la vie, avec les dieux, considérés alors, de plus, comme des membres du Foyer.

Par précaution, réservez la part des Dieux au moment où vous répartissez la nourriture dans les assiettes. Vous serez ainsi sûrs de ne pas oublier la part patérale.

Si vous avez le temps et que le repas ne risque pas de refroidir, vous pouvez disposer immédiatement la patera devant ou dans le lararium. Si vous les servez en premier, les Dieux n'en seront que plus reconnaissants et attentifs à votre Domus. Si vous n'avez pas vraiment le temps, ce n'est pas grave : les Dieux ne sont pas aussi sensibles que nous, pauvres mortels, au chaud et au froid. Assurez donc le service du repas à la maisonnée, et réservez un moment tranquille, après le repas, pour honorer les Dieux. Mieux vaut un hommage fait d'aliments tièdes ou refroidis, même rendu avec calme, recueillement et sincérité, qu'une livraison expresse d'aliments encore chauds !


Patera en verre soufflé de 18 cm de diamètre, ici exhumée à Vaison

La patera est donc simple à dresser : une part du repas familial, tant en solide qu'en liquide (eau, lait, vin, etc.) y est disposée. N'allez pas affamer les vôtres au profit des Dieux ! N'allez pas non plus réduire la part des Dieux à une portion microscopique. Ce qui est important est de ne pas oublier les Lares et tous les Dieux qu'ils représentent alors, et de les inviter symboliquement à la table familiale.

Vous pouvez laisser la patera devant ou dans le Lararium de repas en repas, mais cette pratique devra être réservée aux foyers modestes, ou aux têtes de linotte. Inviter les dieux à partager chaque repas est, pour les nouveaux adeptes, un "réflexe" que l'on acquiert facilement, au bout de quelques jours.

Entre deux offrandes, ou quand les occupants du foyer quittent la Domus, ou encore si la maladie ou l'abstinence empêche la prise de nourriture lors des repas, la patera sera lavée avec précaution et rangée. Nous recommandons de la couvrir d'un linge de cuisine pour la maintenir immaculée, ou de la laver soigneusement avant d'y déposer les offrandes.

Que faire enfin de la nourriture offerte aux Dieux, et qu'ils auront laissée dans la patera ?

Ne vous catastrophez pas si l'un de vos animaux de compagnie passe pas là et en prélève une part. Ils sont peut-être, à ce moment, habités par un Lare ou une divinité quelconque. Compréhension et respect donc.

Les restes, quant à eux, ont été consacrés aux dieux. Ils n'en sont pas pour autant sacrés, c'est-à-dire, au sens romain du terme, interdits au toucher. Si les Dieux ne les ont pas (apparemment en tout cas, car peut-être le fumet des aliments, ou leur vue leur a suffi) touchés, vous pouvez les jeter, comme les restes du repas de la famille.

Ne tombez pas dans la mesquinerie en gardant les aliments, ce serait pire que si vous aviez simplement oublié l'offrande. Si vous êtes trop avare pour offrir une patera, ne le faites pas, tout simplement !

Le rite de la patera, comme tous les rites, doit être accompli de bon coeur. Cela ne signifie pas que, lorsque vous accomplissez un rite, vous n'espérez pas quelque attention ou quelque inaction d'un dieu. Telles pouvaient être les motivations naturelles des Romains. Mais ils savaient qu'un rite n'avait de raison d'être que d'être accompli correctement, et de bonne volonté.

Vous pouvez, à défaut de les jeter, souhaiter transmettre (et non offrir puisque les dieux se sont déjà vus offrir leur part de repas) la nourriture consacrée à l'un des éléments (terre, air, eau en mouvement, feu). Cette transmission est idéale, si elle est possible, le problème étant sa compatibilité avec nos conditions matérielles de vie et d'hygiène.

Le citoyen vivant en appartement, sauf s'il dispose d'un composteur qui fabriquera une "terre par substitution", ne pourra pas remettre son offrande à la terre naturelle. Là encore, on doit retourner au principe : les dieux veillent sur l'ordre du monde et sur l'insertion de la communauté romaine au sein de cet équilibre. Cette insertion passe par une bonne santé, la salubrité des lieux de vie, etc.. Les Dieux, sauf quand ils l'expriment clairement par des signes dépourvus d'ambiguité, ne veulent pas exterminer Rome et ses enfants, notamment par le biais des maladies provoquées par le manque d'insalubrité. Aussi le jet des offrandes, voire par leur tri sélectif, n'est pas incompatible avec l'observance des rites puisqu'à terme la nourriture consacrée ira à la terre ou au feu.

Enfin, autant il est possible d'enterrer de petites quantités de nourriture ou plus aisé même de les brûler, autant il est plus difficile de jeter les offrandes par la fenêtre ou d'attendre d'être en voiture ou en train pour le faire !! Le même souci de salubrité, dans un monde contemporain où la population est nettement plus importante que celle qu'ont connue nos ancêtres et qui souffre hélas de multiples autres sources de pollution, nous incitera à respecter nos ruisseaux, nos rivières, nos lacs et nos mers.


Notes

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